Un max de Max
Frédéric Vinclère
Max et ses parents se sont levés aux aurores pour rejoindre leur village de vacances en Espagne. La musique de sa mère, les bouchons, le chien qui ne sent pas très bon : la route promet d’être longue jusqu’à Lloret de Mar. Mais juste avant d’arriver au péage, le voyage prend une autre direction… Un roman court, construit à la manière d’une pièce de théâtre classique, avec unité de temps, de lieu et d’action.
Roman à partir du CM
Thèmes : vacances, adolescence, ennui, voiture, téléphone, réseaux
Extrait
Pour la première fois de notre vie de famille, on part en vacances sans mes frères. Les jumeaux sont majeurs depuis un mois et ne peuvent pas venir à cause de leur job d’été. Les parents sont ravis, les frangins aussi (à eux la maison, la liberté, blablabla…), il n’y a que moi qui déprime, mais ce que j’en pense, tout le monde s’en fiche. À défaut de ma planche de surf qui va devoir attendre encore dix heures pour servir, je prends donc mon crayon pour m’évader. La route rend mon écriture toute tremblée dans mon carnet, mais tant pis, c’est pas fait pour être lu par quelqu’un d’autre que moi. Le Singe tente bien de regarder ce que je fabrique en me bavant sur le bras, mais peu importe, il ne sait pas lire.
Bon, si jamais quelqu’un tombait malgré tout sur ce cahier, il faut que j’explique la présence de cet animal sinon je vais passer pour un taré : le Singe est un chien, notre chien, un bon gros berger allemand à poils longs de trente-huit kilos, prénommé ainsi à cause de la grosse touffe de poils sur le haut de son crâne qui lui donne un air simiesque…
« Bonne humeur assurée. » – Le Salon du livre et de la presse jeunesse
« Cette nouvelle reprend avec justesse les sentiments et émotions des adolescents entre ennui, attente, espoir et doutes. » – NVL
★ Sélection Kibookin